Aller directement au contenu

Suivez-nous

Logo Facebook. Logo Instagram. Logo Linkedin.      Logo YouTube.

Salle de presse

Étude sur l’utilisation des langues par les jeunes dans leurs pratiques de consommation en 2021
Portrait des usages et des comportements des 18 à 34 ans du Québec et de la RMR de Saguenay lors de leurs achats

Montréal, le 16 décembre 2022. – L’Office québécois de la langue française diffuse pour une première fois des données sur l’utilisation des langues par les jeunes de 18 à 34 ans ainsi que sur leurs préférences linguistiques.

Le fascicule Langue de la consommation de l’étude Langue française au Québec : usages et comportements des 18 à 34 ans en 2021 dresse le portrait des langues utilisées par les jeunes dans les commerces de proximité, de leurs préférences linguistiques lorsqu’ils reçoivent un service dans un commerce ainsi que des langues qu’ils utilisent lorsqu’ils font des achats en ligne.

Faits saillants

  • Langues d’usage lors des achats simples ou importants
    • En 2021, les Québécoises et les Québécois de 18 à 34 ans n’étaient pas tous en mesure d’effectuer des transactions simples (faire le plein d’essence, acheter des produits de base à l’épicerie) ou importantes (acheter une maison, une voiture ou de l’équipement spécialisé, conclure un contrat d’assurance) en français.
    • La majorité des 18 à 34 ans du Québec (87 %) disaient utiliser le français le plus souvent dans les commerces de proximité en 2021.
      • C’est dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Saguenay que la proportion de jeunes disant utiliser le français le plus souvent dans les commerces de proximité était le plus élevée au Québec (97 %), à égalité avec la RMR de Québec.
    • Chez les francophones, 77 % des jeunes de 18 à 34 ans se disaient en mesure d’utiliser le français et l’anglais pour effectuer des transactions simples. Toutefois, lorsqu’il s’agissait d’effectuer des transactions importantes, ils se disaient en mesure d’utiliser le français dans 56 % des cas.
      • Dans la RMR de Saguenay, 72 % des 18 à 34 ans se disaient en mesure d’utiliser le français et l’anglais pour effectuer des transactions simples. Toutefois, lorsqu’il s’agissait d’effectuer des transactions importantes, ils se disaient en mesure d’utiliser le français dans 67 % des cas.
  • Préférences quant à la langue de service dans un commerce
    • Plus des deux tiers des 18 à 34 ans (68 %) ont dit préférer se faire servir en français.
      • Dans la RMR de Saguenay, 81 % des 18 à 34 ans ont dit préférer être servis en français.
    • Selon les données recueillies, 20 % des personnes interrogées ont affirmé ne pas avoir de préférence linguistique lorsqu’elles reçoivent un service dans un commerce, ces personnes considérant avoir une bonne connaissance du français et de l’anglais.
      • En ce qui concerne les résidents et les résidentes de la RMR de Saguenay, 15 % ont dit qu’ils n’avaient pas de préférence en pareille situation.
    • Chez les anglophones, une part égale de personnes ont déclaré qu’elles préféraient recevoir un service en anglais (40 %) ou qu’elles n’avaient pas de préférence (40 %).
    • La moitié des allophones (50 %) ont dit préférer recevoir un service en français, alors que moins du tiers (30 %) ont dit ne pas avoir de préférence quant à la langue de service.
    • Chez les francophones, 85 % des 30 à 34 ans et 76 % des 18 à 23 ans ont dit qu’ils préféraient se faire servir en français.
    • Les allophones de 18 à 23 ans (29 %) ont montré une moins grande préférence pour le service en français que ceux de 30 à 34 ans (63 %).
    • Les anglophones de 18 à 23 ans (49 %) avaient davantage une préférence pour le service en anglais que ceux de 30 à 34 ans (29 %). Près de la moitié des anglophones de 30 à 34 ans (46 %) ont déclaré ne pas avoir de préférence quant à la langue de service.
  • Langues d’usage lors des achats en ligne
    • En tout, 43 % des jeunes de 18 à 34 ans ont mentionné utiliser le français le plus souvent pour effectuer leurs achats en ligne, alors que plus du tiers des jeunes (36 %) ont affirmé utiliser l’anglais le plus souvent.
    • La moitié des francophones (50 %) ont dit utiliser le français le plus souvent pour effectuer des achats en ligne, tandis qu’environ le quart ont affirmé utiliser l’anglais le plus souvent (26 %) ou le français et l’anglais à égalité (24 %). 
    • La moitié des allophones (50 %) ont dit utiliser l’anglais le plus souvent pour faire des achats en ligne, et plus du tiers (36 %) ont affirmé utiliser le français le plus souvent.
    • Pour faire leurs achats en ligne, 26 % des francophones ont dit utiliser l’anglais le plus souvent, alors que 24 % ont dit utiliser le français et l’anglais.
  • En vertu de la Charte de la langue française, l’Office québécois de la langue française a le mandat de surveiller l’évolution de la situation linguistique au Québec et d’en faire rapport tous les cinq ans au ministre de la Langue française. L’Office a également pour mission d’assurer le respect de la Charte et de veiller à ce que le français soit la langue normale et habituelle du travail, des communications, du commerce, des affaires et, de concert avec le ministère de la Langue française, de l’Administration.
  • La Charte de la langue française prévoit que les entreprises du Québec doivent respecter le droit des consommateurs et des consommatrices de recevoir un service en français. Au cours de l’année 2021-2022, l’Office a reçu un total de 6 292 plaintes. Les plaintes sur la langue de service représentaient 31 % de toutes les plaintes reçues.

Lien connexe

Source

Chantal Bouchard
Relations avec les médias
Office québécois de la langue française
514 873-6567 ou, sans frais, 1 888 873-6202
[email protected]

Date de la dernière mise à jour : 2022-12-15

LIENS RAPIDES

VOS DROITS ET OBLIGATIONS

Abonnez-vous!

Nos infolettres vous permettent d’avoir accès à plusieurs ressources.

Voilà! C’est fait! Nous vous remercions de votre inscription à nos infolettres.
Une erreur est survenue. Veuillez réessayer plus tard. Si le problème persiste, communiquez avec nous.
© Gouvernement du Québec, 2024